Together Faraway
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 ● Donovan Matthew Lawrence

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Donovan M. LawrenceDonovan M. Lawrence
    MODERATEUR;
Messages : 35
Date d'inscription : 16/01/2011
Localisation : PH
Emploi/loisirs : Chauffeur de maitres
● Donovan Matthew Lawrence Vide
MessageSujet: ● Donovan Matthew Lawrence   ● Donovan Matthew Lawrence Icon_minitimeJeu 3 Mar - 14:36



Donovan Matthew Lawrence


ft Paul Wesley

♣️ SURNOM(S) :Don', D.♣️ ÂGE :26 ans♣️ DATE DE NAISSANCE :02/03/85♣️ LIEU DE NAISSANCE :Chicago♣️ ORIENTATION SEXUELLE :Hétérosexuel♣️ EMPLOI(S) ET/OU ETUDES : Chauffeur de Maitres♣️ STATUT :Célibataire♣️ ORIGINES :Américaines, Polonaises



Une histoire à t'en donner le tournis


(c) Copyright



Mes pensé(e)s, mon physique ... Vous avez 15 lignes minimum pour parler de votre personnage ! Par là nous parlons du caractère de votre personnage, comment il voit la vie, son physique enfin tout les petits détails. Vous avez 15 lignes minimum pour parler de votre personnage ! Par là nous parlons du caractère de votre personnage, comment il voit la vie, son physique enfin tout les petits détails. Vous avez 15 lignes minimum pour parler de votre personnage ! Par là nous parlons du caractère de votre personnage, comment il voit la vie, son physique enfin tout les petits détails. Vous avez 15 lignes minimum pour parler de votre personnage ! Par là nous parlons du caractère de votre personnage, comment il voit la vie, son physique enfin tout les petits détails. Vous avez 15 lignes minimum pour parler de votre personnage ! Par là nous parlons du caractère de votre personnage, comment il voit la vie, son physique enfin tout les petits détails. Vous avez 15 lignes minimum pour parler de votre personnage ! Par là nous parlons du caractère de votre personnage, comment il voit la vie, son physique enfin tout les petits détails. Vous avez 15 lignes minimum pour parler de votre personnage ! Par là nous parlons du caractère de votre personnage, comment il voit la vie, son physique enfin tout les petits détails. Vous avez 15 lignes minimum pour parler de votre personnage ! Par là nous parlons du caractère de votre personnage, comment il voit la vie, son physique enfin tout les petits détails. Vous avez 15 lignes minimum pour parler de votre personnage ! Par là nous parlons du caractère de votre personnage, comment il voit la vie, son physique enfin tout les petits détails.




CORRECTION DEMAIN
"Notre vie est un livre qui s'écrit tout seul. Nous sommes des personnages de roman qui ne comprennent pas toujours bien ce que veut l'auteur." (Julien Green)

J'aime cette citation. Elle veut tout dire. Elle décrit en une phrase tous les maux et toutes les joies que chacun a pu ressentir. Et tout ce qui a échappé à notre contrôle, sans même qu'on sache pourquoi... Je m'appelle Donovan Matthew Lawrence, et moi aussi, je suis l'un de ses personnages qui se demande encore pourquoi et comment..

Je suis venu au monde le 2 Mars de l'année 1985. Un hiver froid, glacial. Le feu crépitait tous les soirs dans la cheminée de la grande maison de Chicago, où habitaient mes parents. Mes parents ? Un couple marié, moderne, aux moyens très aisés qui ont toujours pu avoir ce qui leur tenait à coeur..et même plus. Mon père, Matthew Richard Lawrence, est un grand avocat réputé aux Etats-Unis. Quant à ma mère, polonaise d'origine, elle a grimpé les échelons jusqu'à devenir rédactrice en chef d'un magazine féminin à succès. Ces deux là se sont bien trouvés. Leur persévérance n'a pas d'égal et il ont toujours tout fait pour réussir. Leur travail, et surtout leur notoriété selon moi, a payé. Il sont propriétaires d'une grande maison (et d'un terrain de plusieurs centaines d'hectares) à Chicago, d'un appartement de luxe à Manhattan et de plusieurs maisons de campagnes dans l'intérieur du pays. A vrai dire, seul les revenus de mon père suffisaient à obtenir monts et merveilles, mais ma mère tenait à y mettre sa part. C'était important pour elle de ne pas dépendre de son mari, bien qu'elle profitait largement de tout ce qu'il leur permettait d'avoir.. Mon père était quelqu'un de très fier, d'imposant d'un point de vue caractériel, et il était aussi très stricte, surtout dans l'éducation qu'il m'inculquait...Ma mère était plus simple, plus humble tout en gardant, plus discrètement, un goùt sincère pour le luxe. C'est à mon arrivée que les premières tensions se sont fait sentir dans la famille..

Lorsque ma mère est rentrée de la clinique privée dans laquelle elle avait accouchée, j'avais déjà dans ma chambre de nouveau né tout ce qu'un bébé pouvait avoir. Moi je ne m'en souviens pas, mais il n'y à qu'à voir les photos pour remarquer que je ne manquais de rien. Tout était bleu autour de moi, le papier peint, mon couffin.. et la tonne de peluches qui m'attendait pouvait s'apparenter à un troupeau venu admirer l'héritier Lawrence.. parce que, c'est ce que j'étais. J'étais le premier enfant de la famille, un garçon. Je portais déjà sur mes épaules le poid du futur, le poid de tout ce que mes parents, en particulier mon père, avaient prévus pour moi. Je ne m'en rendais pas compte et pourtant, c'était déjà effrayant. Mes parents travaillaient énormément, et j'étais confié à une nourrice à domicile qui s'occupaient très bien de moi et qui m'aidait à m'éveiller. Mais ma mère commençait à ne plus supporter de ne pas me voir de la journée, de rentrer le soir alors que j'était baigné, que j'avais mangé et que je dormais à poings fermés. Elle prit alors une décision a contre-coeur, qui contenta mon père et le conforta dans son rôle "d'Homme de la famille". Elle s'arrêta de travailler pour m'élever. Son indépendance fléchit sous le poids de l'amour qu'elle me portait. Elle le répétait toujours.. "En Pologne, une femme aime et se doit de s'occuper de son enfant." Elle ne trahit pas ses origines et resta près de moi pendant toute mon enfance, et encore après..

Le petit garçon que j'étais devenu suscita beaucoup de jalousies autour de moi. Mes petits camarades n'ont pas été tendres avec moi dans cette école très privée. J'avais les dernières consoles de jeux, les derniers vêtements à la mode, et mes parents venaient me chercher dans une voiture qui ne passait pas inaperçue. J'ai été mis à l'écart durant mes premières années à la "grande école", comme on l'appelait. Et je pense que c'est là que j'ai voulu m'écarter de l'image qu'on me collait déjà, alors que je n'avais que 7-8 ans. Je ne me vantais pas de tout ce que j'avais, au contraire. J'en venais à cacher tout ce qui me différenciait des autres. Non pas que j'avais peur de la solitude ou du regard des autres enfants, je souhaitais juste partager de la façon la plus simple qui soit.. Jouer avec ce que j'avais sous la main, et ne pas avoir à me soucier d'autre chose que de la main que me tendait cette petite fille en m'invitant à partager son goûter. Cette innocence, je la perdais dés que je rentrais chez moi, le soir. Mon père voulait que je grandisse très vite. Trop vite. Rien n'était plus important pour lui que les notes que je ramenais et les devoirs que je devais faire avant de faire quoi que ce soit d'autres. Quand il rentrait de son cabinet, et venait m'embrasser pour me souhaiter une bonne nuit, il ne s'en allait pas avant de m'avoir répété que seul le bon travail me mènerai quelque part et que sans argent, je n'irai nul part dans ce monde. "Tu aura une grande maison et une belle voiture comme Papa, mais seulement si tu t'en donne la peine Mon Fils.". Mon père savait que, même sans travailler, j'hériterai d'une fortune colossale et vivrai confortablement. J'imagine qu'il aurait eu honte si son fils unique décidait de se reposer sur ses lauriers... Ma mère n'approuvait pas la façon dont mon père me parlait d'argent alors que j'étais si jeune. "Il sait à peine faire une addition Matthew !" Lui répétait-elle quand j'étais dans ma chambre. Ce à quoi il répondait toujours "Justement, faut qu'il apprenne vite. Il en aura tellement à faire pour tenir ses comptes..!". Mon père s'intéressait à peine à mon évolution personnelle. Qui étaient mes amis, ce que j'aimais manger, ce que je faisais quand je n'étais pas à l'école.. Il ne savait presque rien. Même pas qu'à l'âge de 10 ans je suis entré dans l'équipe de Hockey sur glace Junior de Chicago. Il ignorait que je soutenais les Bulls puisqu'il n'a jamais regardé un seul match avec moi. Il ne savait pas que mon meilleur ami venait d'un milieu modeste et que, lorsque j'allais jouer chez lui, j'étais le plus heureux du monde. Sa maman nous faisait des cookies et on passait l'après midi à fabriquer de faux pistolets et à se planquer derrière les meubles pour se tirer dessus.. Mais je ne lui en voulait pas. C'était normal, c'était...habituel. Voilà pourquoi d'une certaine façon, je suis aujourd'hui plus proche de ma mère que de mon père.

Je devais avoir pas loin de 12 ans quand tout s'est accéléré dans nos vies. Beaucoup d'évènements ont eu lieu en même temps, ce qui m'a permit de m'émanciper un peu plus chaque jour. Ma mère a toujours voulu avoir une fille, mais elle n'a jamais réussi à retomber enceinte. Son docteur lui a affirmé que sa première et seule grossesse avait fait pas mal de ravages. Malgré son amour pour moi, elle ne pouvait se résigner à devenir mère une deuxième fois, mère d'une petite fille. L'adoption n'a pas prit bien longtemps se faire. Voilà encore un avantage de l'argent à foison. Ce ne fut pas un nourrisson que mes parents décidèrent d'adopter, mais bien une fillette de 7 ans dont la seule famille venait de périr dans un accident de voiture tragique. Joyce, c'était son prénom. Et je l'accueillais comme ma propre soeur. Cependant, mon père ne l'accueillit pas de la même façon. Il était clair pour lui que Joyce ne toucherait pas un centime de l'héritage prévu. Son arrivée dans la famille poussa mon père à se focaliser encore plus sur moi.. Et plus il me sollicitait, plus je cherchais à m'éloigner de cet environnement étouffant ! Ma mère quant à elle, autorisait tout à Joyce dans le dos de mon père et la fillette s'est vite sentie très à l'aise dans ce milieu plus que convenable, qu'elle ne connaissait pas. La même année, mon père décida d'acheter une maison près de Port Hudson, une énième maison. Sauf que cette fois, il décida d'un commun accord avec ma mère, qu'on allait y habiter.. Je quittais mes repères pour m'en creer de nouveaux dans une ville dont j'ignorais tout. Et c'était sûrement une occasion de me façonner mon univers, tel que je le voyais dans le futur...

Nous n'habitions pas Port Hudson même. La grande maison que mes parents avaient achetés se trouvaient à quelques kilomètres de la ville, si bien que je devais prendre le bus pour me rendre à l'école. Une première façon de me sentir "normal" qui me ravivait. Cela pouvait paraitre idiot, mais monter dans le bus scolaire, chercher ma place et m'asseoir à coté de camarades rendait ma vie tellement ordinaire, tellement...comme je voulais qu'elle soit depuis toujours. Personne ne remarqua que je venais d'une famille aisée et je me gardait bien de m'en vanter. Je voulais que les autres me voit comme un des leurs. J'étais dans une école publique pour la première fois (les écoles privés étant trop loin) et la plupart des élèves provenaient d'un milieu modeste.. parmi eux je me sentais bien, je me sentais à ma place. Le climat à la maison a commencé à s'emballer. Mon père n'acceptait pas que je fréquente des familles modestes, il disait sans cesse que je méritais mieux que ça, que je devrais faire attention car ces gens là "profitent de personnes comme nous". Plus je grandissais, et plus je trouvais ces mots et ces raisonnements incompréhensibles. J'aimais le sport, la musique et la littérature. Mon père cautionnait ce dernier hobby, mais pour ce qui était du sport et de la musique, c'était tout autre chose. Il n'admettait pas que je passe du temps à m'entrainer ou enfermé dans ma chambre avec un casque sur les oreilles.. Je l'entendais souvent me rabacher que ce n'était pas en jouant au hockey que je réussirai ma vie. Il avait peut être raison. Mais c'était ce que j'aimais faire, alors je ne m'en privais pas. Quand j'entrai au lycée, ma passion pour le sport devint plus grande encore et je décidai de m'inscrire pour passer les essais afin d'entrer dans l'équipe de basket. Je pensais avoir réussi, pourtant, l'entraineur a refusé ma candidature en me disant que je n'avais pas la taille approprié. C'est vrai, je n'étais pas aussi grand que les autres joueurs, mais j'ai toujours soupçonné mon père d'avoir corrompu l'entraineur, afin que je ne passe pas trop de temps à l'entrainement. Il voulait que je suive ses traces, il me l'avait avoué un soir, quand je rentrai des cours. "Tu reprendra le mon cabinet Fils. Maitres Lawrence, Père et Fils !" Avait-il dit en mimant l'enseigne qu'il espérait à tout prix accrocher au dessus de la porte de son cabinet, d'ici quelques années. "Tu ne t'ai jamais demandé ce que MOI je voulais faire Papa ?!" J'avais 16 ans, et j'avais osé lui répondre, presque pour la première fois. Mais ses plans, ce jour là, me paraissaient bien trop concret, bien trop près et ils m'ont fait sortir de mes gonds. S'en suivit une dispute assez virulente qui m'ont fait claquer la porte de la maison, qui a fait sourire ma soeur et qui a inquiétée ma mère.. Cette nuit là, je l'ai passé chez un copain, James, a qui je n'avais même pas confié mes déboires. Je l'aimais bien, mais certainement pas assez pour ne pas craindre qu'il voit en moi un pauvre petit fils de riche qui se plaint d'être trop gâté... Entre temps, mes parents eurent bien d'autres soucis à se faire. Car de son coté, Joyce jouait sa petite Reine et en demandait toujours plus. Je ne m'entendais plus avec elle. J'avais déjà comprit qu'elle était trop bien installée dans sa famille d'adoption et pour dire la vérité, c'était devenue une peste. Une bonne gifle l'aurait calmée, mais ma mère tenait trop à elle... De mon coté, je m'apprétais à avoir mon diplôme, et à entrer à l'université.. Pour étudier quoi ? Je n'en savais encore rien. Je ne savais qu'une chose... je ne reprendrai pas le cabinet de mon père !

J'avais presque 18 ans quand j'entrais à l'Université de Bâton Rouge, la ville la plus proche de Port Hudson qui accueillait un campus. Mon choix en ce qui concernait cette université mit mon père dans une colère noire. Il me voyait à Harvard, à Yale, dans l'une de ces facs si réputés qu'il n 'aurait
pas honte de moi. Je m'étais écarté du chemin qu'il m'avait dégagé, je le décevais. Je le revois encore soupirer en me lançant qu'il avait tout fait pour me prévenir. Je savais ce qu'il pensait.. que la route que j'avais choisit serait semée de difficultés, que si j'avais intégré une prestigieuse université, j'aurai eu une vie tranquille, sans embûches, ce n'était bien évidemment pas ce que je voulais. Peu importe ce que j'allais traverser, je vivrais en me disant que c'était ça qui m'attendait et que, si j'avais suivis mon paternel, je n'aurai peut être pas connus certaines choses... certaines personnes. J'avais choisis le domaine de la vente et lors de mon premier jour à l'université, je ne connaissais pas encore très bien les salles et leur numéros à quatre chiffres. Je m'étais engouffré dans un couloir et une jeune femme blonde comme les blés m'avait sauvé la mise. Robyn, m'avait-elle dit qu'elle s'appelait. Il émanait d'elle une telle douceur et une telle confiance.. sans parler de ce sourire jusqu'au oreilles. Nous n'avions pas de cours en commun, pourtant, je l'avais retrouvé à l'intercours, ou plutôt, elle m'avait retrouvé. Sa gentillesse l'avait poussé à venir vérifier si j'avais bien trouver ma salle finalement. Nous avons parlé un long moment à la fin de la journée, et le jour suivant, et celui d'après aussi.. en fait, Robyn était devenue mon point d'ancrage et sa simplicité me faisait me sentir bien. Tellement bien que je me surprenais à lui confier mes soucis. Elle comprenait. Elle m'apaisait. Et surtout, elle ne me jugeait pas...C'était bien la première fois que je m'entendais parler de mon malaise, de la façon dont je ne me sentais pas bien dans le milieu aisé de ma famille. En me prenant la main, Robyn avait su répondre à mes craintes et elle avait prit l'habitude de me changer les idées dés que les miennes devenaient un peu sombre. Mes amis nous prêtaient une relation, pourtant il n'en était rien. J'adorais Robyn, je la considérais comme ma confidente, ma meilleure amie... A 18 ans et quelques mois, j'étais majeur. Enfin. Plus rien ne m'empêchais de débloquer l'argent soigneusement placé sur mon compte en banque et l'utiliser comme bon me semblait. Seulement, je n'étais pas du genre à jeter l'argent par les fenêtres.. J'utilisais une belle petite somme (qui ne représentais presque rien de ce qu'il y avait sur ce compte) pour m'acheter un appartement dans un coin tranquille de Port Hudson. Un coin familial qui ne me rappellerait pas le luxe dans lequel j'avais toujours vécu. Cet appartement était tout de même très spacieux mais je n'y fit pas un musée. Et bien sûr, à chacune de ses visites, mon père se faisait plaisir et critiquait tous mes choix, de la décoration jusqu'au mobilier.. Je me plaisais dans mon chez moi et surtout, mon père n'avait plus aucune emprise sur ma personne ou sur mes biens.

Lors de ma deuxième année à l'université, j'avais alors 19 ans passé, on me jeta dans un cours de communication. Un cours sur lequel je me posais pas mal de questions mais qui se révéla très intéressant. Non, je ne parle pas du contenu du cours, mais bien de ce qui s'est passé durant celui ci.
J'étais loin des soucis familiaux depuis que j'habitais seul et bien que je m'interrogeais encore sur l'issu de mes études, j'étais ouvert aux rencontres, aux belles rencontres. J'ai rencontré Hanna Elly Conrad lors de ce cours et elle m'a tout de suite plu. Grande, brune avec de jolis yeux en amande, parfaite physiquement et même.. je me risquais à me rapprocher d'elle, à lui lancer une ou deux phrases pour engager la conversation. Je n'étais pas pro dans ce domaine. D'un naturel discret, j'hésitais toujours à faire le premier pas. Mais plus je la regardais, plus je me disais que je ne pouvais pas la laisser filer. Elle s'était montré réceptive et nous avons passé un moment ensemble. Pour dire vrai, je ne saurai pas dire combien de temps nous avons discuté, une demie-heure ou trois heures.. peu m'importait. Je trouvais cette fille fascinante. Nous parlions de tout et de rien, et nous nous retrouvions, même en dehors de l'heure de cours que nous avions en commun. Hanna me passionnait, je l'écoutais avec attention, m'intéressais à tout ce qu'elle me montrait et ce, sans aucune intention malhonnête. Je voulais la connaitre, toujours plus, savoir ce qu'avait été sa vie, ce qu'elle voulait qu'elle devienne. Je voulais qu'elle me confie ses peurs, ses doutes, ses plus grandes joies, je voulais tout de cette fille. Je tombais amoureux, pour la première fois de ma vie. J'avais déjà eu des petites copines, mais rien de bien sérieux, rien qui me prenne de l'intérieur comme ça s'était passé avec Hanna. Un midi, lors de la pause déjeuner, je n'avais pas pu m'en empêcher... ses lèvres m'avaient appelé. Ce baiser je l'avais attendu, je l'avais tant voulu. Notre histoire a commencée comme ça, et j'étais sûr qu'elle nous mènerait loin..

Hanna faisait partie de ma vie. Une vie simple qui ne sentait pas l'argent et que j'avais désiré au plus profond de moi. Je lui avait tout avoué au sujet de mes origines, du milieu aisé dans lequel j'avais grandis, et aussi de la relation difficile que j'entretenais avec mon père. Elle m'avait écouté, et j'avais fais de même avec elle. Son histoire était particulière et je ne l'aimais que plus encore.. Elle m'avait présenté sa sœur jumelle que je n'appréciai pas plus que ça. Un fort caractère, comme Hanna, mais que je cernais beaucoup moins. Je savais que les deux sœurs étaient très proches l'une de l'autre, et je ne montrais pas cette réticence. Quant à moi je lui avais présenté mes parents et elle avait pu constater que ma famille ne ressemblait pas du tout à la sienne. Ma mère l'avait bien accueillit, ma sœur comme à son habitude s'était fichu de tout ce qu'elle portait sur elle et mon père... mon père n'avait pas dit plus de trois mots ce jour là. J'étais gêné de sa froideur et, alors que Hanna était déjà monté dans la voiture, je lui avait bien fait comprendre mon mécontentement. "Tu aurai pu au moins faire semblant d'être accueillant !", "Pour quoi faire ? Tu te rendra compte d'ici quelques mois qu'elle n'est pas faite pour toi Fils !" J'étais prêt à lui sauter au cou quand ma mère me supplia de rejoindre Hanna qui s'impatientait selon elle. Si elle n'était pas intervenue, j'ignore ce que j'aurai pu faire. Mon père n'avait pas apprécié mon choix professionnel, j'avais espéré qu'au moins, il approuverait mon choix personnel. Il n'était qu'un borné refusant de s'ouvrir aux autres ! Je ne pourrai rien y changer... J'avais arrêté mes études et sauté sur une occasion en or. Un ami de mon père, avec qui bizarrement je m'entendais plutôt bien m'avais confié une place de chauffeur de maitres. Ça restait dans un domaine luxueux et mon nom m'avait aidé mais je me plaisais à penser que tout le monde serait surprit: Je ne me ferai pas conduire quelque part, c'est moi qui conduirait les autres ! J'avais mon permis depuis l'âge de 16 ans et je désirais gagner ma vie comme tout à chacun. J'étais toujours mal à l'aise quand il s'agissait de prendre l'argent qu'il me fallait sur mon compte en banque encore bien remplit et réapprovisionné sans que je m'en rende compte. J'avais accepté le job et je conduisais des personnalités d'un point à un autre, dans une voiture de luxe qui n'était pas la mienne. Moi, je possédais une chevrolet bleue, cadeau de ma mère pour mes 18 ans. Un bijou dont je ne pouvais pas me séparer. Hanna avait emménagé chez moi et nous menions une petite vie de couple comme j'en avais rêvé. Elle m'offrit même plus que ça. un matin, Hanna m'avait réveillé avec une nouvelle surprenante. Elle m'annonça que j'allais devenir père. Ce n'était pas prévu, c'était un accident, j'étais fou de joie. Je me voyais déjà avec le bébé dans les bras, près de la femme que j'aimais. J'étais jeune, nous étions jeunes mais nous étions les plus heureux du monde.

J'encourageais Hanna dans sa grossesse et je faisais tout pour être près d'elle, le plus de temps possible. Dans mon bonheur, je n'entendais plus mon paternel qui grognait que ce n'était pas le bon moment pour nous d'avoir un bébé. Ma mère elle, était heureuse pour nous. D'autant plus que Joyce lui causait des ennuis... elle dépensait des sommes folles et sortait jusqu'à pas d'heures. Loin d'être mon problème, je laissais mes parents s'occuper de ça. Mais une difficulté et pas des moindres vint aussi nous frapper de plein fouet. J'étais au travail, conduisant un riche client à son hôtel quand mon téléphone sonna. Je n'avais pas le droit de décrocher quand j'étais au volant, pourtant quand je vit le prénom qui s'affichait, je ne pu faire autrement. Sophie. Je trouvais ça trop étrange qu'elle cherche à me joindre.. ce n'était pas son habitude. Inquiet, je décrochai et Sophie m'annonça la nouvelle la plus terrible que j'ai eu à encaisser. Je ne voulais pas l'entendre, ni le croire. Je ne savais même plus sur quelle route je me trouvais. Mes paupières se firent lourdes, et je devais absolument retenir mon flot d'émotion à ce moment là. Ma main se resserra sur mon volant et je ne pu articuler que quelques mots "Je suis là dans 10 minutes !". Je raccrocha et je ne pensais plus qu'à ça. Je déposai mon client à son hôtel et fonçai à l'hôpital, sans prendre garde à la signalisation. Je n'arrivais pas à me dire que c'était fini. Que notre bébé était mort avant même d'avoir vu le jour.. nous nous faisions une telle joie de l'accueillir.. que l'éventualité d'un accident comme celui ci nous était passé au dessus de la tête. Qui se serait inquiété ? En arrivant à l'hôpital, je garai la voiture sur la première place que je vis et je soufflais avant de rentrer dans la chambre où Hanna se trouvait. Je la serrai dans mes bras si fort... Je constatai rapidement qu'elle ne savait rien, et que ce serait à moi de lui dire ce qui se passait, de lui dire que les prochains mois allaient être plus que pénibles, mais qu'il faudrait qu'elle tienne bon. Parce que je ne la laisserai pas seule. Même si j'étais moi aussi dévasté, je savais que j'allais tout faire pour qu'elle se relève ! Ce serait compliqué mais je serai là. On serait tous les deux et on y arrivera !

Tout ce que nous avions préparé pour l'arrivée de notre petit garçon était encore là quand Hanna sortit de l'hôpital. Tout semblait être mort avec lui. Je gardais toute ma peine à l'intérieur, mais je n'arrivais que trop bien à sentir celle d'Hanna. Pendant plusieurs jours, elle ne sortit pas de la chambre, elle me parlait à peine. J'avais beau essayer de la réconforter, de la prendre dans mes bras, et de la forcer à sortir, rien n'y faisait. Et de mon coté, je souffrait dans mon coin. J'avais tellement mal et j'avais tellement peur de la perdre aussi.. Parfois, nous en venions à des disputes insensées qui nous éloignaient. Ce n'était pas comme ça que ça devait se passer.. ! J'échouais, je ne parvenais pas à l'aider et je m'en voulais. Je ne savais plus quoi faire. Je ne savais plus comment parler à Hanna. Je n'avais qu'une envie, c'était de la retrouver. De retrouver la fille que j'avais connu à l'université. Bien sûr, cette épreuve était difficile, mais je la suppliait silencieusement de se remettre. Je cru qu'elle avait entendu mes prières quand, un soir, je rentrais du travail et elle nous avait préparé une soirée romantique, pour se retrouver. Elle souriait. Son sourire était magnifique. Nous avons dîner, et nous avons fait l'amour comme si c'était la première fois. J'ai cru l'avoir retrouvé...mais cette nuit là, je l'avais belle et bien perdue. Quand je me suis réveillé, Hanna n'était plus là. Elle m'avait laissé un mot en guise d'Adieu, un mot que je relu des dizaines de fois avant de vraiment y croire. Elle m'avait laissé, J'avais tout perdu et je sentais déjà un vide atroce s'installer en moi...

Bien entendu, j'ai subis les remarques fières de mon père pendant un long moment, mais la cicatrice béante, je n'avais pas l'énergie nécessaire pour lui répondre. D'ailleurs, je me suis renfermé sur moi même après le départ d'Hanna. Je sentais autour de moi l'air de l'échec qui emplissait un vide insupportable. Je parlais à Robyn de temps en temps, mais jamais de ce qui s'était passé. Je refusais catégoriquement de parler d'Hanna ou du bébé et elle s'est inquiété pour moi. Durant cette période, j'avais du mal à me contrôler.. j'ai manqué de me faire virer pour avoir répondu à mon patron, et j'oubliais souvent de payer mes factures. Je payais le prix d'une vie que j'avais choisis, j'en étais venu à me le dire. J'essayais de joindre Hanna pendant un bon mois, et puis, en voyant qu'elle m'avait véritablement fuit, je décidai de la laisser tranquille. Je reprenais ma vie là où je l'avais laissé et je m'autorisai, à contre-cœur, à voir d'autres personnes.

Mon quotidien était devenu presque ennuyant quand la tempête s'abattit sur Port Hudson. A ce moment là, j'étais sur la route et ma chevrolet avait dérapé avec la force du vent. J'étais rentré dans la voiture de devant et je m'étais ouvert l'arcade. Rien de bien grave cependant. Je m'étais abrité dans un gymnase non loin de là avec plusieurs autres personnes. Nous étions plongés dans le noir total et les cris d'enfants apeurés nous rappelaient que ce n'était vraiment pas un moment comme les autres. Là, je retrouvais ma sœur, Joyce, complètement défoncée et tremblante. Elle s'accrocha à moi. Il me sembla qu'elle était seule. Je décidai de rester avec elle jusqu'à la fin de la tempête et puis elle m'accompagna aux urgences. Je me fis recoudre l'arcade, ce qui me laissa une petite cicatrice, souvenir de cette tempête dévastatrice qui avait couté cher à ma voiture ! Pour Joyce, c'était autre chose.. elle me supplia de le ramener avant que les parents rappliquent. Je n'avais jamais eu d'affection pour elle, j'ignore encore pourquoi mais je lui refusai ce service. Je voulais surement lui montrer que, profiter de l'argent à disposition n'a pas que des effets agréables. Elle allai devoir en subir les conséquences et ça me rassurait sur le choix que j'avais fais !



Comment j'ai vécut l'ouragan... Vous l'avez compris c'est la partie ou vous nous racontez comment vous avez vécut cet évènement. On est conscient que selon le groupe que vous allez prendre, vous ne pouvez pas le raconter pleinement. Donc pour ceux qui veulent faire partis des ''Ashtray Heart'' vous devez nous raconter votre état d'esprit lors de cette journée, ce que vous faisiez, comment vous avez vécut ce drame..., pour les ''Bulletproof Cupid'' vous habitez donc à Port Hudson, mais lors de cette journée, vous étiez absents, vous devez donc raconter comment vous avez vécut la journée, ce que vous avez ressenti... et pour finir pour les ''Our Utopie'', vous n'avez pas vécut cette tragédie, et pour cause vous n'habitiez pas ici. Donc cette partie vous sera difficile à remplir, c’est pourquoi nous vous demandons juste de nous dire si vous aviez entendu parler de cet évènement et si vous avez peur qu'il se reproduise...En 15 lignes minimum.


Tu as quelque chose à cacher ?




    PRÉNOM/SURNOM: Alexis/Alex'
    AGE: 22
    FRÉQUENCE DE CONNEXION: 7/7 habituellement (moins en ce moment)
    CONNAISSANCE DU FORUM: Migration volontaire
    TON AVIS: Razz
    GROUPE:

Revenir en haut Aller en bas
 

● Donovan Matthew Lawrence

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Together Faraway ::  :: ● Présentations :: ● Les habitants de Port Hudson-
Sauter vers: